La charpente est assemblée. Il faut maintenant venir couvrir cette dernière pour assurer l’étanchéité de votre habitation.
C’est ce qu’on appelle la couverture. Cet édito lui est consacré et traite de plusieurs sujets pour vous expliquer au mieux quelles sont les couvertures possibles pour votre projet. Nous aborderons différents types de couvertures, et nous expliquerons pour quelles situations elles sont adaptées.
Commençons tout d’abord par la notion de pentes de toit, qui n’est pas un détail à négliger…
Elles sont déterminées par 3 éléments : les règles de l’art (Le DTU) ; de ce qui est autorisé par le PLU de votre commune et ; par l’avis de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) selon le lieu d’implantation de votre maison.
La pente de toit est en général faible, souvent comprise entre 20° et 30°. C’est principalement pour des raisons esthétiques. Un choix de coloris et de forme peut vous être proposé (romaine, canal, plate ou mécanique…)
La pente est souvent plus importante que la tuile. L’urbanisme impose fréquemment dans les communes de nos régions des pentes de toit entre 30° et 45°, voire plus.
La dimension des ardoises est déterminée par les abaques (On peut résumer ce terme par un nombre d’ardoises au mètre carré, ce qui joue aussi sur l’esthétique de votre toiture) du DTU en vigueur.
Ces dimensions dépendent de la zone de vent qui varie selon l’emplacement de la commune (zones littorales, plaine, montagne, etc…), de la pente du toit et de la longueur du rampant.
La prise en compte de ces facteurs permet de garantir d’une part l’étanchéité de la toiture et d’autre part, la bonne collecte et évacuation des eaux pluviales par les gouttières en bas de pente.
Nous utilisons surtout des ardoises naturelles fixées par crochet inox sur liteaux bois après mise en place d’un écran sous-toiture sur la charpente. Voir la photo ci -dessous :
La couverture est ensuite finalisée par la pose du faîtage (zinc, tuile…) des gouttières (zinc, aluminium) et des descentes d’eaux pluviales.
Elles peuvent être réalisées avec différents matériaux (zinc, acier, aluminium…) et couleurs selon vos choix esthétiques, budgétaires et bien sûr selon ce qui est permis par le règlement d’urbanisme ou les ABF (Architectes des Bâtiments de France) dans les secteurs concernés.
Ce type de couverture permet de couvrir des pentes de toit beaucoup plus faibles (à partir de 3°) mais peut aussi convenir pour des pentes beaucoup plus importantes pour des toitures de type « Mansard ».
La pose est dite « à joint debout », système d’emboitage et de sertissage qui permet une étanchéité parfaite entre chaque élément.
Un ouvrier serti une toiture Zinc à joint debout, posée sur volige.
5. Toit terrasse :
Dans le cas d’un toit terrasse, on met en place un solivage porteur doté d’une pente de l’ordre de 3,5% pour l’écoulement des eaux pluviales. Un support bois (En général un OSB de 18 mm d’épaisseur) posé sur ce solivage est ensuite recouvert d’un isolant dense de type polyuréthane ou fibre de bois dont l’épaisseur dépend de l’étude thermique préalable.
Voir photo ci-dessous :
Une membrane soudée à chaud ou collée (PVC armé ou support bitumeux) vient en finition afin d’assurer une étanchéité parfaite aux eaux pluviales. Cette membrane est remontée sur les parois verticales du toit terrasse puis sur les acrotères sur lesquelles viennent se fixer des couvertines en zinc ou en aluminium laqué afin de compléter l’étanchéité et apporter l’aspect esthétique final.
Les couvertines en Aluminium Laqué ont été posées et permettent l’étanchéité en haut du mur.
Sur un toit terrasse, l’évacuation des eaux pluviales est réalisée par la mise en place de « boites à eau » possédant une sortie principale et un trop plein situé juste au-dessus en cas d’obturation de la sortie principale.
Les menuiseries extérieures pour l’édito de Septembre…