Les murs de l’étage sont maintenant assemblés, la charpente doit venir compléter la structure ossature bois de votre maison.
On reconnaitra dans cet édito le savoir-faire des compagnons. Nous expliquerons les différents procédés de charpentes. Mais également quelle charpente est le mieux adaptée aux divers contraintes de conceptions liées au PLU…
La charpente est une structure qui soutien la couverture. C’est son squelette. Elle complète le contreventement et donc maintien les murs de l’étage de votre maison. Plusieurs techniques existent pour monter une charpente et plusieurs matériaux également. Elle peut être en bois, en métal ou en assemblage mixte. Nous parlerons ici des charpente bois et plus particulièrement de trois types de charpente.
Cette charpente est la plus vieille des techniques. De grandes poutres de bois, appelées pannes, sont fixées de part et d’autre entrez les pignons de la maison reliées entre elles par une ferme lorsque les pignons sont trop éloignés l’un de l’autre.
Les pannes sont réparties du faitage du toit (La panne faîtière) jusqu’au bas de vos murs d’étage (la sablière). Les pannes intermédiaires permettent de soutenir une autre section de bois, appelé chevrons. Ce sont ces derniers qui soutiennent la couverture.
La charpente traditionnelle est assemblée par plusieurs moyens de fixations. Traditionnellement les éléments de la ferme sont assemblés avec des tenons et des mortaises. C’est un assemblage bois sur bois. Les pannes sont posées sur des supports métalliques, fixés sur les murs de la maison. Les chevrons sont cloués sur les pannes.
Ce procédé de montage de charpente est adapté pour les charpentes complexes pour des toitures avec différents volumes et avec pénétration de chiens assis ou du lucarnes. On peut à l’intérieur de la maison, laisser la charpente apparente ou la doubler d’un B.A 13. L’isolation se fait entre le revêtement de votre charpente et les pannes.
La charpente traditionnelle donne un charme certain à votre projet avec ses nombreuses possibilités esthétiques.
Comme la charpente traditionnelle des pannes sont fixées au murs de la maison. Elles sont en lamellé-collées et sont de dimensions plus importantes. En effet, elles supportent les caissons de toitures. Ces derniers sont assemblés en usine : Leur isolation est donc déjà réalisée.
On peut résumer les caissons de toiture comme cela : Ce sont des murs en ossature bois posé sur les pannes de toiture. La couverture vient se fixer sur les caissons comme pour une charpente traditionnelle.
Ce système de charpente est rapide à monter cependant, il n’est avantageux que pour les toits simples, avec 2 pans de toiture.
Cette charpente est basée sur le même principe que la charpente traditionnelle. La seule différence est la suivante : il n’y a pas de pannes intermédiaires. En effet les chevrons sont dimensionnés pour soutenir à eux seul la couverture.
Ce système permet de gagner de la place sous les combles car l’isolation se fait entre les chevrons. Il est donc adapté pour des constructions où le PLU contraint à de faibles hauteurs de toit. Les aménagements sous les combles s’en voient donc facilités.
Dans ces trois systèmes nous intégrons par défaut, sauf demande spécifique, des débords de toiture assez large pour protéger les murs. Une charpente peut comporter des éléments qui n’ont pour but que l’esthétique. Les toitures peuvent se prolonger au-delà des murs, des pignons ou pénétrations pour former des porches et ainsi vous offrir une terrasse couverte.
Sous ses avancés de toitures peut s’y ajouter un élément de charpente décoratif qui complètera le charme de votre maison. Cependant, ces éléments de charpente ont un coût supplémentaire à prendre en compte lors de vos choix pour adapter votre projet à votre budget.
La couverture pour l’édito d’Août…