L’architecte communique ses plans d’exécution de la maison au bureau d’étude en charge de la conception de la structure et de l’ossature bois. Le bureau d’études effectue les calculs de dimensionnement et de structure (sections et retombées des éléments porteurs, descentes de charge, etc…) …
Après la dépose du coffrage de la dalle béton, l’entreprise d’ossature bois vient sur place mesurer les dimensions exactes de la dalle au centimètre près (côtes périmétriques, diagonales, planéité, rectitude). Cela lui permet d’assurer sa conformité aux plans d’exécution qu’elle a communiqué préalablement au maçon.
Une fois les côtes exactes connues, l’entreprise va pouvoir lancer en atelier la fabrication des murs et de la charpente. Comparée à une construction en maçonnerie, la construction bois se caractérise par une grande précision de fabrication et de pose conformément aux règles de l’art (NF DTU 31.2 principalement). Les murs et tous les éléments d’ossature et de charpente fabriqués en atelier doivent en effet pouvoir se lier et s’emboiter de façon très précise.
Afin de répondre à des impératifs de haute qualité nous travaillons avec des professionnels de la charpente et de l’ossature bois qui emploient essentiellement des compagnons du devoir animés d’une véritable passion pour leur métier et le travail du bois.
À l’inverse des murs classiques dit « ouverts » que nous utilisions jusqu’en 2007, les murs perspirants dits « fermés » sont déjà isolés.
Ils sont utilisés depuis longtemps par des pays comme l’Allemagne, la Suisse ou l’Autriche. Ils apportent un réel confort d’hiver et d’été grâce à la respiration de leur structure et à la haute densité des matériaux naturels utilisés : Bois, fibre de bois et laine de bois.
Une isolation complémentaire de 45 mm en laine de roche côté intérieur du mur permet de répondre à la règlementation thermique actuelle.
Bon à savoir : Le choix d’isolants denses permet de bénéficier d’une bien meilleure isolation acoustique vis-à-vis des bruits de l’extérieur.
En comparaison, les murs dit « ouverts » sont posés sans leur isolation qui doit être ensuite mise en place entre les poteaux d’ossature.
Pour les volumes habités nous utilisons la technique des murs fermés dits « perspirants » qui représentent aujourd’hui et à notre avis le meilleur choix permettant de répondre aux exigences de la règlement thermique RT2012. Cette technique anticipe et prépare la future mais proche règlementation RE2020 qui la remplacera courant 2021.
Que ce soit pour l’isolation des murs ou des toitures, nous n’utilisons pas de laine de verre. C’est un isolant bon marché, peu dense, et efficace en confort d’hiver. Mais il est destiné essentiellement à des murs en maçonnerie car inadapté pour les maisons à ossature bois à cause de sa faible densité.
La laine de verre est déconseillée pour les rampants des toitures car inefficace en été ou lors de fortes chaleurs. En effet, la chaleur traverse assez vite cet isolant, en particulier sous les toitures en ardoise, rendant rapidement les pièces en étage ou en combles étouffantes l’été.
Pour les toitures en rampant nous privilégions les isolants à forte densité avec une bonne épaisseur. Ces derniers mettent plus de temps à monter en température et donc isoleront mieux votre maison. Par exemple la laine de roche, laine de bois ou encore ouate de cellulose et autre isolant biosourcés. Pour les toitures en terrasse, le choix se porte en général sur une laine de roche haute densité côté intérieur et un polyuréthane de 80 mm d’épaisseur côté terrasse placé entre le support bois et la membrane d’étanchéité.
Ces préconisations sont données par les résultats de l’étude thermique préalable.
Ces choix d’isolants garanti à la fois une excellente isolation thermique en hiver et un bien meilleur confort d’été, critère essentiel présent dans la RT2012 et renforcé dans la future RE2020.